Nous rappelons l'engagement de M. Bertrand, samedi dernier, de faire lever la plainte à l'encontre de Frédo en échange de la délivrance d'éléments justifiant l'activité agricole de Frédo. Nous soulignons que déjà 6 personnes ont signé un témoignage allant dans ce sens.
Nous soulignons que l'avocate de Frédo a envoyé 20 pages de documents validant son statut d'agriculteur. Et demandons où en est M. Bertrand de son engagement.
M. Bertrand répond que n'ayant pas porté plainte (il a "seulement" signalé au préfet des irrégularités sur sa commune...), il lui est quasiment impossible de retirer la plainte du procureur faisant état de faits "constatés" le 19/2/89. Il propose un accord entre avocats pour remettre la séance à plus tard.
Avec sa juriste, il annonce que Mardi, au tribunal, quand on lui demandera s'il se constitue partie civile, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, il répondra NON. Pour elle, la "sanction" serait un simple rappel à la loi. Le procureur peut demander la suppression de batiments mais ce sera ensuite au maire de décider... Bertrand dira que Frédo est prêt à déposer un nouveau PC et que la situation va redevenir normale.
En gros, Bertrand exige un PC de 60m2 habitacle en tant qu'agriculteur sur zone non constructible à vocation agricole (possibilité de PC pour les besoins de la famille de Frédo).
Il dit que le branchement électrique n'aura pas d'opposition de la mairie, pas plus que celui de l'eau.
Par contre, il coince sur notre demande de terrains familiaux. Pour lui, c'est NON.
On se demande si Bertrand ne tente pas une énième fois de relancer sa demande de nouveau PC pour gagner du temps. Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, le statut d'agriculteur de Frédo ne fait plus grand débat.
Pour le collectif
Dominique LIOT
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